La première école de médecine s'ouvre en 14 sous Auguste et l'enseignement y est donné en grec[12]. Il a été mis en place des systèmes d'accréditations délivrées par les organismes sacerdotaux ou de familles illustres de médecins cependant la plupart des médecins n'avaient pas les moyens de suivre les cours de l'Aesculapium et apprenait avec un maître, lui-même plus ou moins formés. Lorsque sa clientèle était suffisamment développée, l'apprenti (discens) devenait médecin (medicus). Les savoirs médicaux à acquérir étaient basés sur les savoirs en pharmacologie et phytothérapie, les savoirs anatomiques pour la chirurgie et le diagnostic, les savoirs religieux pour les prières indispensables, des savoirs empiriques comme pour l'hygiène ; la plupart des savoirs théoriques étaient peu appréciés des romains.
Les médecins se répartissaient en écoles qui traitaient d'après certains principes généraux, empiriques, méthodiques, pneumatiques, éclectiques, ou en faisant prévaloir l'emploi de certains moyens curatifs ou diététiques, tels que la gymnastique, l'hydrothérapie, l'oinothérapie, etc. La chirurgie et la médecine n'étaient pas généralement exercées par les mêmes praticiens, bien que le chirurgien soit aussi qualifié de medicus
par exemple ocularius (oculiste), auricularius (pour l'oreille), marsus (pour les morsure de serpent), chirurgii (chirurgien)… Les médecins pouvaient être dogmatici, se fondant sur l'enseignement théorique, empirici, se fondant l'empirisme, ou des methodici, qui utilisaient la théorie et les techniques pratiques. Plusieurs professions de santé liées à la médecine existaient : Le iatromaia (nom grec, la sage-femme), le iatralipice (pour l'application des onguents), le latrocinor (la chirurgie), les pharmacopolae (nom féminin, vendeur de produits médicinaux), unguentarii, aromatarii (préparateur de produit médicinaux), capsarii (pour les bandages appelés fasce qu'ils détenaient dans leurs besaces appelées capsae), nutrix (infirmière), obsterix (obstétricien), discentes (apprentis médecins). Cependant, les médecins restaient fondamentalement des artisans, comme n'importe quelle autre profession de l'époque.